24 décembre 2007

Maroc Découvrez Essaouira


 

20 décembre 2007

Essaouira : S O S Bastion Sud !

Photos: Copyright: Emotebe 2007
Le bastion sud situé à Bab Marrakech à Essaouira au Maroc est l'un des plus beaux vestiges historique qui dotent Essaouira, Mogador d'un charme unique et contribuent à sa notoriété à l'échelon national et mondial.
En effet c'est la richesse en monuments historiques et la valeur culturelle de cette ville patrimoine qui ont été derrière sa classification en tant que site appartenant au patrimoine universel de l'humanité en décembre 2001 par l'organisation des nations unis pour l’éducation, les sciences et la culture (l'Unesco).
Depuis jeudi 13 décembre 2007 le bastion sud d'Essaouira n'est plus le même! On a creusé un trou de six mètres carrés dans sa muraille apparemment pour le munir d'une nouvelle entrée du coté externe.
Ce qui s'est passé est un acte criminel qu'on ne peut qualifier autrement et les responsables de cet acte doivent être identifiés et jugés et les dommages infligés au bastion sud doivent immédiatement être réparés.
Les vestiges historiques sont un témoignage d'une époque sur la vie d'un peuple et nul n'a le droit de toucher à leur authenticité, ni de changer leur forme géométrique ou de transformer leurs traits car nul n'a le droit de changer l'histoire qui n'appartient à personne mais à l'humanité toute entière.
Le bastion sud d’Essaouira a été conçu lors de sa construction à un usage militaire et stratégique servant de forteresse pour assurer la surveillance de la ville et sa défense contre les envahisseurs en temps de guerre. L’ouverture d’une porte au dos du bastion est une idée stupide et serait une atteinte flagrante à l’authenticité des événements historiques dont le bastion représente une illustration physique.

19 décembre 2007

Les Espaces Publiques Appartiennent-Ils au Public?


Apparemment on jouit d’une liberté totale à occuper les espaces publics à Essaouira, pour y vendre toutes sortes de marchandises sur les trottoirs et les artères principales de la médina.
Il n’est pas nécessaire d’être averti sur la situation, depuis longtemps, gelée au sein de la municipalité ni chez les preneurs de décisions pour voir que la gestion et l’organisation des activités commerciales ne subit plus le moindre contrôle de façon à ce que tous les droits soient garantis.
Les espaces publics constate-t-on sont soit arbitrairement légués à des particuliers, soit totalement abandonnés aux petits vendeurs ambulants. Les terrasses des cafés et des restaurants sur les places publiques n’ont plus aucune délimitation et on les voit en extension de jour en jour occupant des espaces vitaux à la circulation des piétons, sans que les pouvoirs publics censés défendre l’intérêt général et faire appliquer la loi, n’interviennent.
Les parkings sont généreusement distribués aux propriétaires de restaurants et d’hôtels et sont entourés de clôtures empêchant l’accès aux piétons qui sont forcés de faire le tour d’un parking privé pour passer.


A Essaouira , contrairement à ce que l’on constate dans d’autres villes du Maroc, le marché principal est situé en plein centre de la médina sur une artère principale qui traverse la ville, et l’occupation d’abord des trottoirs par des différents produits commerciaux , puis des bords des trottoirs par les charrettes de transport et les charrettes de vendeurs ambulants ainsi que l’occupation du milieu de cette artère par d’autres vendeurs ambulants, non seulement entrave la circulation des piétons qui font leurs courses, mais également rend difficile le passage par cette artère pour se déplacer d’un bout à l’autre de la médina.
Au marché aux légumes c’est tout à fait le chaos qui règne et la circulation des piétons devient impossible pendant les heures de pointe. Les vendeurs ambulants sont alignés de chaque coté de la rue et les petites charrettes de transport sont entassés au bord des trottoirs les unes contre les autres. Les marchands de légumes, dérangés par ce nouveau fléau, essaient à leur tour d’occuper autant d’espace qu’ils peuvent et certains d’entre eux exposent leurs produits au-delà même des trottoirs.
Ça n’est plus Essaouira de jadis ou les commerces étaient bien organisés par champ d’activités. A présent au marché principal de la ville le boucher, le vendeur de chaussures et le vendeur de couches pour bébés sont regroupés sur la même ligne au hasard et sans aucun souci ni de l’hygiène ni du coté esthétique de la médina alors que celle ci fait parti du patrimoine universel.
La rue Mohammed Elqorri connue du nom de « Souk Ouaka », subit le même sort et se trouve envahie par les marchands ambulants de fruits et de légumes qui viennent se joindre au vendeurs de téléphones portables qui se sont emparés d’une partie de l’espace réservé au passants et se permettent de placer leur vitrines d’exposition juste devant leur magasins comme si la fonction initiale de cette rue si étroite n’était plus celle de permettre à la population de circuler librement mais de leur servir d’espace d’extension de leur commerce .

21 janvier 2007

Essaouira, Sans Conseil Municipal !

Essaouira a toujours été qualifiée de terre de tolérance dans un contexte religieux. En fait elle a toujours été un lieu ouvert aux expériences de l’extérieur. Cela a été du à la mobilité de sa population constituée de commerçants qui se déplaçaient à travers le monde. Les libertés fondamentales ont été connues depuis longtemps à Essaouira et sa population a gardé un sens de dignité et de fierté mais aussi un esprit critique remarquable et une allergie à la répression.Les souiris sont certes des gens discrets, polis, pacifistes qui ont su à travers l’histoire comment se comporter et comment survivre la tyrannie quelque soit son origine. Ils ont toujours à leur façon évité la soumission. Ceux qui croient que cette ville peut être vendue sous estiment l’intelligence de ses habitants.Essaouira survivra ce régime totalitaire imposé exceptionnellement par le gouverneur de la province dans un contexte national de liberté et d’aspiration vers un état de droit. Les dernières élections communales ont connues à Essaouira l’intervention flagrante des autorités publiques malgré toutes les garanties explicites offertes par la loi et malgré la fermeté relative exigée par les nouveaux textes législatifs. Mr. André Azoulay, qui se veux citoyen de la ville n’a rien épargné pour assurer le contrôle total de sa bien aimée Essaouira. Il a fait des tentatives sans succès depuis 1992. Mais elle a appris comment choisir ses amis pour se partager les biens de cette ville dont l’histoire est rayonnante. En 2003 Miloud Chaâbi devient ami alors qu’il avait toujours été l’ennemi juré accusé de nuire à l’identité de la ville et à ces traditions. Reste à choisir les hommes de confiance qui seraient à la hauteur des aspirations du conseiller du roi et qui assureraient l’exécution de son plan stratégique enveloppé par le slogan de « développement et de sauvegarde » de la ville. Un jeune gouverneur entouré d’un jeune Premier Khalifa et de jeunes Kaïds ont fait leur apparition sur la seine locale et leur dynamisme et modestie ont suscité l’admiration de la population. Le résultat du complot a donné un conseil municipal hétérogène composé de gens sans principes ni convictions politiques et dont chacun à ses propres références et son propre programme. Ils n’avaient en commun rien que la loyauté aux autorités et à Mr. Azoulay. La présidente étant étrangère à la ville et au petits gens du peuple et dont le dernier souci est de gérer les affaire d’une ville dans laquelle elle n’a pas vécu car ses ruelles ne représentaient rien de ce qu’elles pourraient représenter pour quelqu’un qui y aurait joué à la marelle ou aux billes ou pour qui la moisissure de ses murs avait une odeur.. C’est pour cette raison là que nous avons affaire à une ville dirigée par un gouverneur pris dans le piège d’avoir à obéir à un supérieur qui n’est malheureusement pas hiérarchique

Le Culte de la Personalité

Oui, Il y a eu sûrement un bakchich voire même des bakchichs dans une transaction de cette envergure. Mais les bakchichs ça ne se prouve pas aussi bien dans cette transaction que dans tant d’autres et nul ne peut prouver son innocence de ce fléau qui entrave le progrès de notre pays et salie son image. Ni même un gouverneur dont les prérogatives peuvent l’épargner de tout contrôle. Prenons par exemple les travaux d’aménagement qui se font sur le territoire de la province et les circonstances exceptionnelles dans lesquelles les transactions sont faites et qui les supervise directement et en personne. Les entreprises sont choisies arbitrairement et en dehors des règles en vigueur et dans l’opacité complète.
Un gouverneur est le symbole même, dans le nouveau concept de l’autorité, de la justice, de la neutralité et de l’égalité. Il représente le roi en tant qu’Amir elmouminine et représente le gouvernement et doit refléter dans ses pratiques quotidiennes les orientations du roi et du gouvernement qui optent pour le respect des droits de l’homme et de la liberté individuelle, pour la modernité et la démocratie.Quand on croie en la démocratie et les simples principes de la démocratie on ne se permet pas de juger et de condamner en dehors d’un tribunal. La séparation des pouvoirs est le fondement de la démocratie.Les méthodes du travail du gouverneur de la province d’Essaouira sont des méthodes archaïques et déplacées qui ne sont pas digne du Maroc Moderne auquel nous aspirons. Et nous sommes obligés de les combattre avec tous les moyens pacifiques et légaux qui nous sont offerts. La municipalité en tant que personne morale et le monsieur qui a acheté le fond de commerce de l’hôtel « Les Remparts » en tant que personne physique devraient être traités à titre d’égalité car un gouverneur de province est sensé défendre les intérêts aussi bien de l’un que de l’autre. En fait l’affaire est du ressort des tribunaux et il n’y avait aucune raison pour lui donner toute cette envergure sauf que le gouverneur a cette mauvaise habitude de se confirmer et de s’imposer en mettant sa signature partout même dans l’arrosage quotidien d’un jardin de quartier . C’est le culte de la personnalité!