18 mai 2008

La Crise de l’Enseignement

Nos écoles manquent d’équipement, nos élèves manquent de motivation et nos enseignants sont mal formés et mécontents de leurs conditions de travail. Les inspecteurs et les administrateurs sont corrompus en majorité.
L’inégalité des chances, la falsification des dossiers, la triche aux examens et contrôles, l’incompétence des responsables chargés de l’orientation , la bureaucratie totale et l’action selon les occasions officielles sont monnaie courante.
Les syndicats jouent le jeu pour avoir des privilèges ici et là en contre partie. Les parents des élèves sont inconscients de la gravité de la situation et sont mal organisés dans des associations formés à la va vite et sur commande.
Les délégués provinciaux sont prisonniers de l’autorité des pachas, des gouverneurs et des collègues et chefs de services.
Dans le milieu urbain les écoles sont remplies de femmes enseignantes dont la plupart sont les femmes de hauts responsables provinciaux que les directeurs des établissements scolaires respectent tellement qu’ils ne déclarent pas leurs absences ni leur incompétences.
Les cours supplémentaires deviennent une nécessité pour les élèves dont les parents ont les moyens de les payer et les enseignants échappent à tout contrôle. Ils donnent des cours supplémentaires à leurs élèves puis se trouvent pris dans le piège de montrer un rendement en leur donnant des notes qu’ils ne méritent pas pour justifier l’argent perçu par les parents.
Le droit de grève est garanti à tous qu’on soit adhérent à un syndicat ou non et les enseignants font la grève quelque soit le syndicat qui appelle à cette grève. Un jour de grève est un jour de repos ni plus ni moins. Les directeurs d’école ne se soucient que du taux de réussite des élèves à la fin de l’année et font tout pour se distinguer sauf de veiller à ce que tout le monde fait son travail. Ils ferment l’œil sur les cas de fraude à l’examen et vont même jusqu'à demander aux enseignants d’être indulgent vis-à-vis des élèves qui trichent.

21 février 2008

Procès d'Un Monument

4 janvier 2008

Qui Protège la Démocratie ?


La démocratie locale a besoin à la fois d'être développée et renforcée mais aussi protégée et sauvegardée. Cette tâche qui n'est pas facile, il faut le reconnaître, est la responsabilité des autorités publiques avant tout autre partie, car le devoir des autorités locales est d'abord celui de faire appliquer le programme établi par le gouvernement et par le roi, mais aussi de faire respecter les choix du pays et de ces instances législatives et exécutives. Ils ont la responsabilité de faire appliquer les lois y compris la loi électorale et d'assurer le respect des textes de loi y compris la constitution.
La démocratie a besoin d'être protégée contre les tentations et les aspirations personnelles individualistes.
Mais la situation est renversée car les premiers à vider la démocratie de tout sens sont les agents de l'autorité. Ce sont eux qui se permettent de choisir les élus et d'établir la carte électorale à la place de l'électeur. Ils profitent de la nonchalance et du manque d'intérêt dans le processus tout entier de la part des électeurs pour jouer leurs jeux.

3 janvier 2008

Qui Tient les Ficelles à Essaouira?

Ce qui se passe actuellement à la municipalité d'Essaouira n'est rien d'autre qu'une mascarade. Une mise en scène bon marché comme on n'en voit plus de nos jours sur la scène politique locale nul part ailleurs. Voilà que la conscience des artisans de ce simulacre de conseil municipal se réveille brutalement aujourd'hui pour dire que rien ne marchait comme si tout marchait depuis le jour de la naissance de ce conseil municipal élu sur demande et sur mesure mais aussi grâce à la générosité des acteurs principaux qui se sont partagés la ville. L'administration avait cru avoir réussi à éviter les "erreurs du passé" en choisissant leurs élus parmi leurs proches et amis fidèles. As t-on oublié par hasard le jour ou l'administration a tenu à choisir minutieusement la composition du conseil souhaité. Le conseil convenable à la position convenable. As t-on oublié qu'on avait tracé la destinée de cette petite ville éloignée des centres de décision de façon à ce qu'elle devienne une ville touristique par excellence, une ville ouverte aux investissements dans le secteur touristique
Voilà qu'aujourd'hui quatorze membres sur 31, signent une pétition demandant au maire de tenir une session extraordinaire du conseil pour discuter de la gestion de la municipalité, sachant que la municipalité a été dirigée par le pacha de la ville et le gouverneur de la province depuis des années sans que personne ne s'y oppose.
La situation au sein de la municipalité est tout à fait ce qu'elle devait être, une situation qui a été le résultat de l'intervention flagrante des officiers du ministère de l'intérieur qui ont veillés à ce que le conseil comprenne des gens dont l'unique dénominateur commun était leur loyauté envers l'administration.
Aujourd’hui le gouverneur de la province tente de faire porter le chapeau à la présidente du conseil municipal dans le but d’échapper lui même à la responsabilité des erreurs qu’il a commises lors de sa gestion des affaires locaux à la place du conseil communal.