21 janvier 2007

Essaouira, Sans Conseil Municipal !

Essaouira a toujours été qualifiée de terre de tolérance dans un contexte religieux. En fait elle a toujours été un lieu ouvert aux expériences de l’extérieur. Cela a été du à la mobilité de sa population constituée de commerçants qui se déplaçaient à travers le monde. Les libertés fondamentales ont été connues depuis longtemps à Essaouira et sa population a gardé un sens de dignité et de fierté mais aussi un esprit critique remarquable et une allergie à la répression.Les souiris sont certes des gens discrets, polis, pacifistes qui ont su à travers l’histoire comment se comporter et comment survivre la tyrannie quelque soit son origine. Ils ont toujours à leur façon évité la soumission. Ceux qui croient que cette ville peut être vendue sous estiment l’intelligence de ses habitants.Essaouira survivra ce régime totalitaire imposé exceptionnellement par le gouverneur de la province dans un contexte national de liberté et d’aspiration vers un état de droit. Les dernières élections communales ont connues à Essaouira l’intervention flagrante des autorités publiques malgré toutes les garanties explicites offertes par la loi et malgré la fermeté relative exigée par les nouveaux textes législatifs. Mr. André Azoulay, qui se veux citoyen de la ville n’a rien épargné pour assurer le contrôle total de sa bien aimée Essaouira. Il a fait des tentatives sans succès depuis 1992. Mais elle a appris comment choisir ses amis pour se partager les biens de cette ville dont l’histoire est rayonnante. En 2003 Miloud Chaâbi devient ami alors qu’il avait toujours été l’ennemi juré accusé de nuire à l’identité de la ville et à ces traditions. Reste à choisir les hommes de confiance qui seraient à la hauteur des aspirations du conseiller du roi et qui assureraient l’exécution de son plan stratégique enveloppé par le slogan de « développement et de sauvegarde » de la ville. Un jeune gouverneur entouré d’un jeune Premier Khalifa et de jeunes Kaïds ont fait leur apparition sur la seine locale et leur dynamisme et modestie ont suscité l’admiration de la population. Le résultat du complot a donné un conseil municipal hétérogène composé de gens sans principes ni convictions politiques et dont chacun à ses propres références et son propre programme. Ils n’avaient en commun rien que la loyauté aux autorités et à Mr. Azoulay. La présidente étant étrangère à la ville et au petits gens du peuple et dont le dernier souci est de gérer les affaire d’une ville dans laquelle elle n’a pas vécu car ses ruelles ne représentaient rien de ce qu’elles pourraient représenter pour quelqu’un qui y aurait joué à la marelle ou aux billes ou pour qui la moisissure de ses murs avait une odeur.. C’est pour cette raison là que nous avons affaire à une ville dirigée par un gouverneur pris dans le piège d’avoir à obéir à un supérieur qui n’est malheureusement pas hiérarchique

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